Cet automne, il est temps de réagir. Face au saccage sans précédent enclenché par le gouvernement libéral, nous ne pouvons rester de marbre. La destruction tranquille du modèle québécois se doit d’être arrêtée.
Après 9 grèves générales illimités au Québec depuis 1968, le mouvement étudiant est en droit d’affirmer une chose: la grève fonctionne. Nous disposons d’un pouvoir collectif énorme. En décidant de bloquer le déroulement normal des cours, c’est l’ensemble du système d’éducation qui est paralysé.
Faire la grève implique cependant des conséquences qui ne doivent pas être prises à la légère. Avons-nous vraiment besoin de faire la grève cet automne pour changer les choses?
Pour gagner, la seule manière qui s’offre à nous est de créer une pression insoutenable sur le gouvernement pour le forcer à agir. Le seul moyen à notre disposition qui puisse nous permettre de créer un tel rapport de force est la grève. L’ASSÉ mobilise contre l’austérité depuis déjà 3 ans et pourtant, le gouvernement continue de faire la sourde oreille. Il est temps de passer à l’étape supérieure et de débrayer.
Cette fois ci, nous avons la chance de ne pas être seul-e-s. Les négociations dans la fonction publique poussent les syndicats à vouloir faire la grève cet automne. De plus, les groupes communautaires du Québec envisagent déjà plusieurs journées de débrayage. Dans ce contexte particulier, nous avons le devoir d’agir et de joindre le mouvement de grève.
La grève est notre ultime recours. Face aux attaques sans précédents du gouvernement sur nos acquis sociaux, elle est bel et bien un choix nécessaire.